vendredi 12 novembre 2010

Le gouvernement de « Abass El Fassi » mène une autre stratégie avec le dossier des diplômés chômeurs


Nous  constatons de nos jours que l’attitude du Gouvernement marocain  à l’egard du dossier des diplômés  chômeurs a pris une tournure autre que celle connue par les anciens grévistes , mais qui s’est soldée par des résultats  satisfaisants  et a contribué à leur  embauche dans le secteur public.
Au début de l’année 2008, les effets du changement ont été ressentis par l’apparition de groupes appelés  « Fantômes » qui sont connus par l’interlocuteur social chargé du dossier des diplômés  chômeurs comme des groupes qui ont choisi entre autre une façon de manifester .
s’agit’il vraiment d’une méthode  de protester ? ou  il s’agit uniquement d’un acte qui ne prend de la protestation que le nom ?
La lutte pour la revendication des droits répond désormais à des règles spécifiques loin de tout amalgame ou dérapage quelconque ;  contrairement à la méthode suivie par les membres des groupes fantômes qui présentent un danger permanent pour les cadres supérieurs chômeurs qui manifestent à la capitale  Rabat.
En 2009, il a été procédé à l’insertion de cinq groupes parmi les dix groupes concernés et dont le nombre a été estimé à 270 diplômés, soit une moyenne de 20% de la totalité des postes décernés aux diplômés chômeurs, chose qui va en contradiction avec les  principes fondamentaux de cette lutte selon lesquels ;  le droit s’enlève et ne s’attribue guère.
Il apparaît tout au début que la situation actuelle de nos diplômés chômeurs n’est pas aussi préoccupante comme tout un chacun peut l’imaginer, et qu’elle ne présente guère de danger
Certes, le problème n’est pas aussi simple car le gouvernement dispose d’une stratégie hors-pair en ce qui concerne l’embauche des membres des groupes fantômes et c’est à travers cette mesure que la lutte des cadres chômeurs sera réduite à néant du fait que leurs manifestations n’aboutiront point au résultat et que seul le dialogue avec les responsables qui pourra résoudre le problème ; les attroupements et les manifestations dans les rues de la capitale non seulement ils coûtent à l’état  mais contribuent  à souiller l’image de marque du pays et par conséquent, l’éxclusion des groupes fantômes des  embauches  épargnera  tous les dérapages ;  les associations qui ne descendent pas dans les rues sont vite exclues par l’annulation pure et simple des embauches en général.
Ce qui est alarmant, c’est que le gouvernement ne compte pas débloquer cette situation qui perdure, étant donné qu’outre les embauches parmi  les groupes fantômes, il se crée de lui-même d’autres chômeurs ; tel est le cas de « l’association des docteurs » laquelle est en mesure d’absorber sans conditions préalables tout autre diplômé ; démarche qui aura sans nul doute des effets néfastes sur les efforts déployés par les cadres superieurs chômeurs qui manistent à Rabat.
Compte tenu de ce qui précède, nous implorons toutes les associations pour une sensibilisation générale devant ce danger qui menace tout diplômé et qui privera cette génération et les générations futures de leur droit au travail et dont les effets commencent à se déssiner à l’horizon par le retard à l’insertion des cadres superieurs chômeurs à une date non encore connue.
Enfin, nous faisons appel à la conscience des membres de toutes les associations pour dénoncer l’injustice et les pratiques déloyales du gouvernement vis-à-vis des diplômés chômeurs qui manifestent à la ville de Rabat .

                                                                   Nadia derbali