vendredi 25 février 2011

la paix sociale à tout prix


Hausse du budget de la compensation , promesses aux diplômés chômeurs , accord avec les greffiers en gréve ...........
le gouvernement multiplie les annonces rassurantes
  Aprés une reunion lundi , avec des leaders de partis de l'opposition et de l'actuelle majorité , le Premier ministre a annoncé une serie de mesures sociales prises par le Conseil de gouvernement .

 Abbas El fassi répond d'abord à l'urgence budgétaire pour la caisse de compensation , en ajoutant 15 milliards de dirhams aux 17 milliards de dépenses de subventions déjà prévues par la Loi de finances . Pour rappel , le prix du baril de pétrole (Brent) a dépassé depuis le debut du mois 100 dollars , alors que le budjet table sur une moyenne de 75 dollars . Par ailleurs , les stocks de blé tendre sont en chute , avec seulement six moi de réserves .

La deuxiéme annonce du gouvernement , par la voix de son chef , concerne les diplômés chômeurs . Abbas El Fassi leur promet des postes d'emploi . "l'effort du gouvernement dans ce domaine portera sur un nombre qui dépasse ce qui a ét réalisé au cours des ans 2008 , 2009 , 2010 " , indique un communiqué de la trés officielle agence MAP . signe supplémentaire de ce "pressant " souci social du gouvernement , le porte parole Khalid Naciri assure que " les negociations du prochain round du dialogue social débuteront aprés Aid Al Mawlid " . la premiére victoire syndicale a d'ailleurs été enregistrée par le Syndicat démocratique de la justice ( affilié a la FDT ) . lundi dernier , ce syndicat , qui a encadré la longue gréve des greffiers , a signé une tréve avec le gouvernement , couvrant tous les points de revendications .
Cette avalanche de concessions suffira - t'elle a éviter des manifestations ?

  Par Youssef Ait Akdim . Revue"Tel quel"
       

jeudi 24 février 2011

Diplômés chômeurs : Abbas EL Fassi a pris un risque non calculé


Le dossier de l’intégration des diplômés chômeurs n’est pas confié au ministère de tutelle, à savoir celui de l’emploi piloté par Jamal Rhmani. Des sources dignes de foi au sein de ce département assurent que l’affaire est confiée à la primature est plus exactement à un haut fonctionnaire de Abbas El Fassi, à savoir un certain El Bekkari. Une situation visiblement anormale car un dossier pareil devrait être remis aux administration concernés (ministère de l’emploi, Anapec, OFPPT…)

Ceci étant, la primature est encore loin de trouver un terrain d’entente avec les diplômés chômeurs. En effet, nos sources précisent que les postes budgétaires sont en mesure d’être mobilisés pour les titulaires des masters et doctorats. Mais pour les licenciés, toutes branches confondues, la situation est encore floue. On ne sait pas encore si la primature serait en mesure de mobiliser les postes nécessaires à toute cette population assurent nos sources.

Ce n’est pas tout. Les diplômés chômeurs qui manifestaient quotidiennement devant le parlement pour demander « l’intégration immédiate et directe dans la fonction publique » demandent, aujourd’hui, à ce qu’ils soient intégrés en premier. Mais leurs interlocuteurs à la primature indiquent qu’il n’y a pas lieu d’installer une sélection préférentielle car « tous les lauréats ou diplômés sont des marocains », pour justifier une intégration sans se référer à la participation aux manifestations.

En plus, les diplômés chômeurs manifestant exigent toujours à ce qu’ils soient intégrés dans la fonction publique « sans concours ». La primature n’a pas encore trouvé un arrangement légal pour faire passer cette revendication, jugée absurde par plusieurs observateurs.

Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas encore de procédures claires à suivre pour un diplômé chômeurs pour qu’il puisse bénéficier de la promesse du Premier ministre. Ce qui laisse craindre des dérapages au niveau de l’attribution des postes.

Rappelons enfin que pour contenir la grogne sociale, le Premier ministre marocain a annoncé, il y a quelques semaines, l’injection de 15 milliards de DH supplémentaire dans la caisse de compensation. Objectif, stabiliser les prix.  Quelques jours après il annonce le recrutement des diplômés chômeurs. L’annonce, pour le moins spectaculaire, demeure encore difficilement réalisable, comme nous l’assurent des sources proches du dossier. 
                                                                                     MarocEco.ma                                                                     

dimanche 20 février 2011

Le gouvernement promet d’accélérer le rythme des réformes sociales


Le Premier ministre Abbas El Fassi a indiqué, mardi 15 février, suite à une rencontre à Rabat avec les partis politiques de l’opposition et de la majorité représentés au Parlement, avoir informé les dirigeants de ces formations que tous les départements ministériels se sont mobilisés pour satisfaire les doléances des diplômés chômeurs en matière d’emploi, notant que l’effort qui sera déployé par le gouvernement dans ce domaine portera sur un nombre qui dépasse ce qui a été réalisé au cours des années 2008, 2009 et 2010.

Règlement des modalités d'embauche des diplômés chômeurs


La Coordination nationale des docteurs en chômage au Maroc a fait état de son adhésion à la décision de régler, à partir du 1er mars prochain, les modalités pratiques liées au recrutement des cadres supérieurs au chômage.
Dans un communiqué parvenu, samedi à la MAP, la Coordination s'est félicitée des efforts du gouvernement, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, visant à "répondre à nos revendications légitimes pour une intégration directe dans la fonction publique et la gestion des différents aspects liés à ce dossier"...suite

Les groupes nationaux des cadres supérieurs au chômage ont exprimé, lundi, leur «refus catégorique de toute exploitation politique» de leurs revendications sociales.


Les groupes nationaux des cadres supérieurs au chômage ont exprimé, lundi, leur «refus catégorique de toute exploitation politique» de leurs revendications sociales. Ces groupes ont réaffirmé le caractère purement social de leurs revendications, à savoir l’intégration globale et directe dans la fonction publique. Ils se sont félicités de la formule annoncée, lors de la réunion du 10 février avec le gouvernement, en vue du règlement du dossier des cadres supérieurs au chômage, en fixant la date du 1er mars pour entamer la phase technique portant sur l’intégration directe de ces cadres au sein des administrations sans concours et selon la procédure en vigueur...suite

lundi 14 février 2011

Les Cadres supérieurs refusent l’intégration sous étiquette politique

A l'issu du dialogue social qui a réuni les représentants des diplômés en chômage d'une part et la commission gouvernementale composée du conseiller du premier Ministre en la personne de...suite

dimanche 13 février 2011

Les Cadres supérieurs refusent leur intégration sous toute étiquette politique


   A l'issu du dialogue social qui a réuni les représentants des diplômés en chômage d'une part et la commission gouvernementale composée du conseiller du premier Ministre en la personne de Mr. Abdeslam BEKKARI, du représentant du Ministre de la modernisation des secteurs et du Wali de la Préfecture de Rabat, Salé-Zemmour-Zaïr d'autre part, il a été convenu que l'annonce définitive des débats est fixée au 1 Mars 2011. Ladite commission affirme par ailleurs, l'annulation du décret portant sur le concours obligatoire et le recrutement sans conditions de cette classe de diplômés dans la fonction publique.
   Les représentants des diplômés en chômage qui manifestent à Rabat ne tolèrent en aucun moment que l'action menée sur le terrain  ne soit détournée de son cadre revendicatif et exploitée pour des fins politiques pour éviter tout amalgame.
A cet effet, un communiqué commun a été élaboré en la circonstance par les groupes des cadres supérieurs en chômage (Al Ittihad, Achouâla, Assomoud, Arrabita, Al Moustakbal, Annidal, Al Ghad, Al Izza) et adressé à la MAP dont la teneur est la suivante :
     1-Acceptation des accords de principe des résolutions du 10.2.2011 concernant l'intégration de tous les groupes de diplômés en chômage.
     2-Le maintien des revendications du droit au travail.
     3-Le refus de toute forme d'intégration contraire avec le dossier revendicatif.
   Eu égard à ce qui précède, les associations des diplômés concernés réitèrent leur position quant aux accords conclus au préalable avec la commission gouvernementale en charge du dossier et dégagent leur responsabilité en ca d'éventuels dérapages.
                                                                                         
                                                                                           Par Nadia DERBALI
                                                                    du Groupe Al Moustakbal

jeudi 10 février 2011

Conférence de presse

  

   Les responsables des associations des cadres supérieurs en 
chômage à savoir : Al Moustakbal, Al Ittihad,Assomoud, Arrabita, Annidal, El Ghad, Attomouh, Al Itissam, Al Machaâl, Al Azima, Al Izza, ont organisé une conférence de presse le Jeudi 3 Février 2011 à partir de 15 heures au centre culturel « Mehdi Ben Barka «  à Rabat sous le thème : «  Dossier revendicatif des diplômés chômeurs «  à la lumière de la crise actuelle.



      Cette initiative a réuni des militants de différentes associations de diplômés en chômage, des centrales syndicales, des médias, des responsables de différents partis politiques et plusieurs autres organisations.
      A travers son discours, le responsable a tout d’abord remercié l’assistance pour s’attaquer au problème qui touche la classe de ces diplômés, et s’attarder longuement
sur les revendications suivantes :   
            - L’abrogation de l’Article 22 du Code de la fonction publique
            - Le recrutement immédiat et sans conditions de ces diplômés dans le secteur public
            - La mise en place d’un plan d’urgence pour le dénouement de cette affaire
     Tout au long du débat, le responsable n’a pas manqué de dénoncer vivement les répressions des forces de l’ordre à l’encontre des cadres supérieurs en chômage qui ont fait quelque 300 blessés. Et de signaler en revanche, les engagements pris par le Premier Ministre, et le Ministre de la communication et porte parole du Gouvernement pour mettre fin au calvaire de ces diplômés.
     Parmi les intervenants on note le Professeur Mohamed NOUHI de l’association des droits de l’homme, Mr. Abdelkader EL KHIHELN secrétaire général de la jeunesse istiqlalienne, Mr. Abdelaziz BAHI de la CDT et enfin Abdelhamid CHABAT de l’UGTM qui ont appuyé avec vigueur les revendications de cette classe de diplômés et dénoncé vivement le manque de dialogue social pour venir à bout de cette crise. Ce syndicaliste très militant a souligné par ailleurs que le soutien de la confédération à laquelle il appartient va en particulier à la classe défavorisée, tout en affirmant que le budget actuel de l’état prévoit la création de quelques 4000 postes parmi ces diplômés et par conséquent, il convient de prendre des mesures urgentes pour clore ce dossier.
     Enfin, l’intervention des responsables de ces associations de diplômés a été une fois de plus, une occasion pour éclaircir davantage les points traités au cours de cette réunion pour qu’en définitive, la proclamation des résultats soit fixée au 10 Février 2011.

                                                                               Par Nadia DERBALI
                                                                              du Groupe Al Moustakbal

La trêve des diplômés en chômage

     Une séance de travail a été tenue le Jeudi 20.1.2011 au siège de l’UGTM à Rabat avec le conseiller du premier Ministre, le représentant du Wali de la Préfecture Rabat-Salé, Zemmour-Zair, et le représentant du Ministre du travail et de la formation des cadres. Cette réunion à laquelle ont assisté tous les responsables des différentes associations, s’inscrit dans le cadre de lutte contre l’exclusion des diplômés.

     Dans son allocution, le conseiller du premier Ministre a donné lecture à l’assistance du contenu de la lettre émanant du Premier Ministre qui prévoit en autre,  l’attribution des quotas qui seront alloués à cette classe de diplômés dans un proche avenir et  demandé la signature des listes définitives comportant les noms de tous les postulants par les membres de la cellule de crise, mise en place à cet effet.

  Les intervenants ont par ailleurs affirmé que le dossier revendicatif de ces diplômés est entré dans sa phase finale et que les ministères saisis pour l’occasion étudient la possibilité de recrutement de la totalité des cadres supérieurs en chômage, telle est la stratégie adoptée par le Gouvernement pour réduire le taux de chômage dans le milieu de ces diplômés.

  A l’issue des discussions, les membres de cette cellule ont invité les revendicateurs à suspendre temporairement leurs activités pour ne plus manifester comme par le passé et permettre aux administrations publiques de donner suite à la demande du Gouvernement dont les résultats seront connus le 10 Février 2011.

  Cependant, une conférence sera donnée en la circonstance par les responsables des différents groupes de diplômés dans les jours à venir dont la date sera communiquée aux militants au moment opportun.  
                                    
                                                                                   Par Nadia DERBALI
                                                                                   Du Groupe Al Moustakbal

jeudi 3 février 2011

Chômage au Maroc

  lematin.ma
Le taux se stabilise à 9,1% en 2010

Chômage au Maroc

Reportage : Diplômés-chômeurs : travailler ou mourir !

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Reportage : Diplômés-chômeurs : travailler ou mourir !


Pourtant, c’est l’espoir qui les a fait venir de toutes les régions du royaume en quête d’une affectation aux différents secteurs publics. Samir a quitté sa famille à Oujda pour rallier le groupe «Al Moustaqbal» dont il est actuellement le secrétaire général. «J’ai obtenu mon DESA en biochimie et entamé ma thèse de doctorat. Mais peu de temps après, j’ai dû laisser tomber ma thèse pour venir à Rabat. J’ai besoin d’un travail plus que d’une recherche», dit-il avec amertume. La présence et la participation effective aux manifestations est une contrainte dont les inscrits doivent s’acquitter. Et pour cause, des absences répétitives peut leur valoir d’être rayés de la liste des demandeurs d’emploi qui est soigneusement mise à jour par les coordonnateurs des groupes et remise à la Primature en vue d’un recrutement dans la fonction publique.
«Des camarades à moi de la même spécialité ont intégré le ministère de la Santé. Je ne sais pas si j’aurais la même chance», se demande Samir. Et de préciser que le critère de l’âge et de l’ancienneté du diplôme comptent énormément dans l’embauche.
La lueur d’espoir
Avec son DESA obtenu en 2004 et sa trentaine affichée, Samir espère bientôt intégrer une administration. «La Primature nous a promis, lors d’une réunion fin janvier, de nous présenter, le 10 février prochain, des solutions pour nous sortir de cette impasse. On connaîtra, à l’occasion, le nombre de postes consacrés aux diplômés chômeurs. C’est une urgence, car l’écrasante majorité d’entre nous est obligée de se débrouiller pour vivre au jour le jour. Certains s’improvisent vendeurs ambulants dans l’ancienne médina de Rabat et dans les souks, d’autres, plus chanceux, donnent des cours de soutien d’une manière discontinue. Nos conditions de vie à tous sont misérables», se lamente le secrétaire général du groupe «Al Moustaqbal». Et de poursuivre : «Nous devons économiser le peu que nous avons pour louer des petites chambres que nous partageons à trois ou quatre. Plusieurs d’entre nous n’ont même pas dix dirhams en poche et n’arrivent plus à s’acquitter de leur contribution mensuelle à la caisse». Ces caisses sont pourtant essentielles pour la bonne marche de ces groupes. Elles sont utilisées en cas d’urgence lorsque des membres des groupes se retrouvent à l’hôpital (pour des fractures, la plupart du temps) après de violents affrontement avec la police.
«La pression donne de bons résultats. Après en moyenne un à deux ans de militantisme dans ces groupes, on aboutit à un recrutement dans la fonction publique», assure Hicham, en connaissance de cause. Ainsi, 1.132 manifestants sont devenus fonctionnaires de l’Etat en 2009. Cette année, on leur accorderait 1.880 postes. «J’espère qu’on nous proposera une intégration globale. Dans mon groupe Al Ittihad, qui comptait 315 diplômés, on a pris l’an dernier près de 150 membres. Tandis que le reste a eu l’effet d’un choc. Nous nous sommes senti exclus !», confie Abdelwahed El Bouidiri, titulaire d’un DESA en sciences politiques. Pour ce dernier et pour les autres aussi, si la rencontre du 10 février aboutit à une déception, il faudra s’attendre au pire. «Ce sera la catastrophe ! Après avoir constaté la volonté affichée du gouvernement pour le dialogue, nous avons maintenu le calme depuis ces deux dernières semaines...Suitehttp://www.lesoir-echos.com/2011/02/03/reportage-diplomes-chomeurs%E2%80%89-travailler-ou-mourir%E2%80%89/

mardi 1 février 2011

Le gouvernement marocain traite à bras-le-corps la question des diplômés-chômeurs

Le gouvernement traite à bras-le-corps la question des diplômés-chômeurs, a souligné le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.
«La question des diplômés-chômeurs est une problématique importante que nous traitons à bras le corps et que nous avons l’intention de résoudre avec la compréhension et l’accompagnement positifs de tous les concernés y compris les diplômés-chômeurs», a déclaré M. Naciri lors d’un point de presse à l’issue du conseil de gouvernement.
«Nous sommes en train de réfléchir pour trouver les solutions les plus appropriées et quelles que soient les difficultés, nous avons pris le dossier à bras le corps et nous allons le résoudre ensemble «, a affirmé le ministre qui répondait à une question sur le problème des diplômés-chômeurs qui a été à l’origine des évènements en Tunisie.
«Notre objectif n’est pas de continuer de voir les diplômés-chômeurs s’exprimer librement devant le parlement même si cela prouve qu’il y a une liberté d’expression», a-t-il ajouté.
«Il est évident, a-t-il dit, que nous ne saurions être satisfaits de former des diplômés qui ne soient pas insérés dans le marché du travail «.
«La gouvernance marocaine n’est pas en train de prendre en considération ce qui s’est passé en Tunisie. Si nous agissons pour aller au-devant des revendications exprimées par la population dans toutes ses composantes, et que nous considérons comme légitimes, c’est parce que le Maroc est engagé dans le processus de démocratie, de construction de l’Etat de droit, de liberté d’expression, d’ouverture du champ politique depuis très longtemps», a-t-il dit.