mardi 7 décembre 2010

La rumeur dans le milieu des Cadres Supérieurs en chômage

Ce phénomène social appelé «  rumeur «  remonte à des décennies. Mais si on peut le définir ainsi; c’est le plus vieux média qui existe du fait qu’il concerne une information dont on ignore l’origine.
               Demblée, la rumeur reste avant tout un moyen de communication entre les personnes. L’information rapportée est vite colportée et tout un chacun peut y ajouter son propre commentaire. Au fond, elle ne touche pas forcément les incultes, mais elle affecte tous les milieux sans distinction aucune, particulièrement les diplômés chômeurs qui sont sur le seuil de l’espérance; ces esprits avides de tout connaître sur leur devenir.
               Sommes-nous intéressés par la rumeur, nous les cadres supérieurs en chômage ! Si oui, comment nous y adapter ? A mesure qu’une information sûre ou infondée soit-elle  tombe au milieu de ces militants, elle est mal commentée et le bouche à oreille fait le reste. Plus la rumeur se répand, plus les divergences apparaissent entre militants et dirigeants de l’association.
               La polémique a commencé après la publication sur les pages de certains journaux nationaux de différentes tendances du nombre de quotas prévus dans la loi de finance de l’année 2011 où les chiffres ont varié de journal en journal. A en croire certains qui avaient fixé le nombre de places qui seraient octroyées aux diplômés chômeurs à 23500, d’autres l’avaient estimé à 18802 mais la réalité est loin d’être connue. Cette discordance a donc crée une vite tension dans les rangs des diplômés qui manifestent sans répit dans les rues de Rabat.
               Par son impact positif, cette rumeur qui hante les esprits mal nourris a occasionné un manque de contrôle de soi chez certains, et plongé d’autres dans le doute. Nos militants ne comprennent toujours pas en quoi elle consiste. Au juste, elle a tendance à affaiblir la grogne de ces « désespérés « basés à Rabat, qui cherchent à être tenus au courant et en permanence de l’évolution de la situation pour ne pas avoir recours à la force ou aux critiques virulentes à l’égard du Gouvernement qui n’a d’autre projet que d’augmenter le taux de chômage dans le pays.
               Pour conclure, il faut dire qu’il est temps de faire preuve de modération et de bon sens. Cette insertion tant revendiquée, n’est pas pour demain. Militons donc ensemble pour le principe du Groupe qu’est : «  Le droit au travail des cadres supérieurs  en chômage «  qui doit rester au dessus des désaccords flagrants entre dirigeants et militants tout en étant persuadés d’en finir une fois pour toutes avec la rumeur.
                       
                                                                                              Par Nadia DERBALI
                                                                                          du Groupe Al Moustakbal

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