mercredi 8 décembre 2010

Défense des cadres féminins en chômage protestant à Rabat

                  Aujourd’hui, la femme occupe des postes clé dans la société Marocaine pour en citer : La politique, l’enseignement, l’économie, la médecine, la justice etc… qui étaient autrefois l’attribut de l’homme et bien d’autres qui exigent un effort physique. Elle constitue en fait, un facteur essentiel dans la lutte qu’entreprennent les cadres supérieurs en chômage basés à Rabat en général et ceux de l’association nationale en particulier. Tout comme leurs confrères, les femmes en chômage se sont jointes aux associations pour défendre leur noble cause qu’est le droit au travail.  Elles s’attroupent devant le siège du Parlement endurant les difficultés d’éloignement de leurs proches; la plupart d’entr’elles viennent des régions lointaines comme Oujda, Nador, Tanger, Agadir, Ouarzazate, Errachidia, Fes, Marrakech, Béni-Mellal, Taza etc…sans compter les frais du voyage, du loyer et les mauvais traitements qu’elles subissent à chaque manifestation.

                           IL est impératif de signaler que les diplômés chômeurs continuent de batailler pour espérer décrocher un emploi, à défaut dans le secteur privé mais en vain. L’absence de garanties, d’encouragements et les faibles salaires proposés, ne les incitent guère à en faire une priorité. La
présence de ces cadres féminins dans les rues de la ville de Rabat ne traduit nullement leur manque de volonté, ni leur incompétence comme le pensent les bien lotis, bien au contraire, elle démontre leur propre vision sur le droit au travail en général d’autant que la quasi-totalité des entreprises Marocaines sont gérées pas des familles aisées et dominantes où triomphe le népotisme.

                           En réalité, l’engagement des cadres féminins dans la lutte aux côtés de leurs confrères exprime clairement la collaboration et l’entente qui existe entre l’homme et la femme, mais elle traduit également la volonté qui les anime pour formuler leurs revendications et s’associer pleinement dans le tissu collectif sans oublier les sacrifices faits sur le terrain ; la plupart d’entr’elles sont souvent agressées physiquement voire même piétinées au cours des violents affrontements et des poursuites sans merci des agents des Forces de l’ordre.

                 La détermination de ces militantes fait la fierté des femmes Marocaines dans leur lutte qui a marqué la période du Colonialisme et de l’ère nouvelle pour faire entendre leur voix. Mais Malgré toute la reconnaissance à leur dévouement, il convient de dire qu’elles ne possèdent pas la capacité physique et l’endurance requises et de ce fait, elles bénéficient de la sympathie et du soutien inconditionnel de leurs homologues les cadres supérieurs en chômage.

                            A noter cependant que le pourcentage des cadres féminins en chômage affiliés au Groupe Al Moustakbal depuis le début du mois de Septembre 2009 ; date correspondante à sa création, avait atteint 60 % contre 45 % actuellement. La question qui se pose est la suivante : A quoi est due cette baisse et comment l’expliquer ? Véritablement, cela est dû à l’entêtement du Gouvernement qui refuse de trouver une solution juste et durable à ce problème épineux, chose qui entrave la poursuite de la lutte engagée  par ces militantes et de surcroît, elles sont manifestement contraintes de se désister. En dépit du refus persistant du responsable en charge du dossier des diplômés chômeurs, on note les conditions désastreuses dans lesquelles elles se trouvent d’autant que bon nombre d’entr’elles qui ne peuvent supporter les dépenses, préfèrent s’établir à Rabat que de faire le voyage à chaque fois particulièrement celles qui habitent dans les zones les plus reculées. Par crainte donc, beaucoup de familles cherchent à persuader les leurs à renoncer à cette lutte commune ; d’autres qui pour une raison ou une autre ne sont jamais présentes le jour «  J «.

                              L’engagement des cadres féminins sur le terrain reflète la présence de la femme d’une façon concrète et palpable. Si toutefois, les organisations et les associations qui défendent les droits de la femme contre l’exclusion et d’autres contraintes telles les agressions corporelles et psychologiques, il est du devoir de tous de suivre cette marche en signe de solidarité avec ces femmes qui militent avec la volonté d’aller vers l’avant pour le plus grand bonheur des générations futures.

                              A cette occasion, il y a lieu de citer ici l’exemple de MOUNA KHARMACH gynécologue et spécialiste dans les maladies de la femme qui a eu le privilège d’assister à la cérémonie de l’appellation de «  la Rue des Marocains « à KHAN YOUNES en Palestine, en récompense à sa participation aux côtés de deux Docteurs ; un chirurgien dentiste et un ophtalmologue dans la mission humanitaire en faveur des enfants de GAZA. Son séjour qui a duré plusieurs semaines pour représenter la femme Marocaine à l’étranger lui a valu cet honneur et permis d’assister à des évènements inhumains dont elle n’a pu priver les lecteurs de certains détails à travers l’interview accordée au journal «Attajdid «  dans son édition n° 10210/20 à son retour dans le pays.

                                Face à cette situation qui s’empire d’année en année, le Gouvernement est appelé à surpasser les erreurs commises dans le passé et à faire de l’embauche des diplômés chômeurs une préoccupation majeure dont les répercussions sociales qu’elle entrainerait risquent d’être fâcheusement désagréables; c’est ce à quoi aspire chaque cadre.

                                 En conclusion, les cadres supérieurs en chômage revendiquent pleinement le droit au travail et leur insertion dans la fonction publique tel qu’il est défini par la constitution et lancent un appel incessant aux militants et militantes du groupe de s’armer de patience et de poursuivre le combat jusqu’à dénouement de cette affaire qui intéresse au plus haut point tous les foyers Marocains.

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